- tintinnabuler
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tintinnabuler [ tɛ̃tinabyle ] v. intr. <conjug. : 1> ♦ Littér. Se dit d'une clochette, d'un grelot qui sonne, et par ext. de ce qui tinte comme un grelot. « un paquet de breloques tintinnabulant » (Balzac).
● tintinnabuler verbe intransitif (latin tintinnabulum, grelot) Littéraire. Produire une série de sons aigus et légers.tintinnabulerv. intr. Litt. Sonner, résonner comme une clochette, un grelot.⇒TINTINNABULER, verbe intrans.Littér. Produire un son léger aux harmonies aiguës et cristallines.A. — [Le suj. désigne des grelots, des clochettes] Deux robustes chevaux de labour harnachés fort proprement, avec colliers peinturlurés et clarinés de grelots qui tintinnabulaient le plus agréablement du monde au pas ferme et régulier de ces braves bêtes (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 182).B. — P. ext. [Le suj. désigne un objet sonore en métal, en verre, etc.] Elle sacrifia la rôtissoire qui, tintinnabulant sur la pente avec un bruit de ferraille, fit trébucher celui des estafiers qui les serrait de plus près (BARRÈS, Colline insp., 1913, p. 224). L'esprit d'un jeune matelot, habitué invisible et espiègle, qui, revenant à jours fixes, s'enfermait dans l'armoire à vaisselle pour y faire tintinnabuler tasses et soucoupes (COLETTE, Chambre d'hôtel, 1940, p. 196).REM. 1. Tintinnabulant, -ante, part. prés. en empl. adj., littér. Qui tintinnabule, qui sonne avec un timbre de clochettes, de grelots. J'admire un lustre de cristal qui ressemble à la retombée d'un jet d'eau: je voudrais emporter cette chose tintinnabulante et fragile mais l'état de la route me ramène à la raison (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1933, p. 84). 2. Tintinnuler, verbe intrans., rare. Tintinnabuler. La comtesse faisait tintinnuler dans sa main les cinq pièces d'or d'un faux commissaire en modes, autre compère d'Octave, qu'un juge, monsieur Popinot, lui avait trouvé (BALZAC, Honorine, 1843, p. 369).Prononc.:[
], (il) tintinnabule [-byl]. Étymol. et Hist. 1840 part. prés. (BALZAC, P. Grassou, p. 449: un paquet de breloques tintinnabulant). Dér. du lat. tintinnabulum « espèce de crécelle en métal, grelot, clochette », dér. de tintinnare « tinter », de tinnire « id. » (v. tinter1); on trouve en m. fr. la forme tintinnabule « sonnette » (1477, MOLINET, Le naufrage de la Pucelle ds N. DUPIRE, J. Molinet, vie, œuvres, p. 284), directement empr. du latin.DÉR. Tintinnabulement, subst. masc., littér. Tintement argentin produit par des grelots, des clochettes, des objets qui tintinnabulent. Seuls, montaient dans l'air pur et léger le bruit des gourmettes et le tintinnabulement clair des sonnettes attachées au col des petits chevaux longs, poilus, de Finlande (G. LEROUX, Roul. tsar, 1912, p. 45). — [
]. — 1re attest. 1912 id.; de tintinnabuler, suff. -ment1.BBG. — DARM. 1877, p. 217.tintinnabuler [tɛ̃tinabyle] v. intr.❖♦ Littér. Se dit d'une clochette (cit. 2), d'un grelot qui sonne, et, par ext., de ce qui tinte comme un grelot.1 (…) un paquet de breloques tintinnabulant.Balzac, Pierre Grassou, Pl., t. VI, p. 123.2 Ils marchaient avec noblesse, les plus petits, d'un air héroïque; cependant que tintinnabulait, comme une mule d'attelage, sous les médailles de clinquant, la bannière de la Fanfare (…)P.-J. Toulet, la Jeune Fille verte, II.❖DÉR. Tintinnabulant, tintinnabulement.
Encyclopédie Universelle. 2012.
